16 juillet 2018
Expérimentation ‘‘gestion durable bois bords de route’’ : les travaux débuteront en août
En 2016, dans le cadre de l’élaboration de son PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal), la Communauté de Communes du Perche Sud (aujourd’hui Cœur du Perche) a confié à la Chambre d’agriculture la réalisation d’un diagnostic agricole de son territoire. Sur ce territoire du Parc Naturel Régional du Perche, 80% des exploitations ont été approchées. Ce diagnostic a été complété par une estimation de la ressource en bois bocager afin d’évaluer sa disponibilité et ainsi pouvoir envisager pour la collectivité une installation éventuelle de chaufferies bois.
La thématique de la gestion des haies en bords de routes, partie intégrante de ce bocage, est une question cruciale pour leurs propriétaires. Ainsi, suite à l’étude conduite par la Chambre d’agriculture, le Conseil départemental a souhaité mener une expérimentation visant à inciter à une gestion durable des haies sans que les propriétaires n’aient à engager de dépenses.
Ainsi, lors d’une réunion publique en novembre 2016, où ont été présentés à une centaine de propriétaires et élus, les travaux de la Chambre d’agriculture, le Conseil départemental a pu recueillir la volonté de plusieurs exploitants agricoles d’intégrer un chantier groupé de recépage de haies.
La forme juridique pour cette démarche originale repose sur un groupement de commandes dont le Conseil départemental s’est porté coordonnateur. L’entreprise retenue est BNE (Bois négoce énergie) qui assurera la coupe des arbres, leur déchiquetage et leur valorisation dans des chaufferies normandes. Les agriculteurs concernés seront associés, en fonction de leur disponibilité à une partie de travaux.
La technique du recépage sera employée pour réaliser ce chantier. Cette technique de coupe traditionnelle permet de régénérer une haie vieillissante tout en produisant une énergie renouvelable et locale. On considère que le bilan en gaz à effet de serre du chauffage au bois est nul du fait que seul le carbone stocké pendant sa croissance est restitué pendant la combustion.
Les arbres de haut jet les plus intéressants seront conservés.
Le recépage, qui n’est en aucun cas un arrachage, est une coupe pratiquée au plus près du sol en sève descendante et qui permet l’apparition de rejets sur la souche dès le printemps suivant. Cette méthode d’exploitation est intéressante car elle permet à terme d’obtenir une haie bien fournie et relativement dense. Pratiquement toutes les essences de feuillus peuvent se recéper à une fréquence de 12 à 15 ans, variable en fonction des régions et notamment des types de sols rencontrés.
Les partenaires de ce projet apposeront un panneau de sensibilisation à la recépée pendant et après les travaux afin d’informer les usagers de cette bonne gestion.
Bonjour je suis un riverain de la rue des petits fossés à ARGENTAN. Dans l'... par LEMENAGER SERGE dans "Le Conseil départemental attentif au bruit"
Après consultation de nos services et décisions prises des transporteurs (... par scarlet dans "Transports du 10 février"
Pourquoi les car passent demain? est ce que celui de St Cornier des Landes... par Berthout Corentin dans "Transports du 10 février"
bonjour j'aimerai savoir si le car qui passe a ste honorine la guillaume passe... par lola dans "Transports du 10 février"
Bonsoir, J'aimerais savoir si le car de Vieux-Pont, Joué-du-Plain, Fontenay... par Anonymous dans "Transports du 10 février"