18 octobre

LIEU DE LA MANIFESTATION
Salle communale
1
61100 LANDIGOU
France
ORGANISATEUR
Mairie
61100 LANDIGOU
48.7443503, -0.4726732
- Téléphone cellulaire : 06 89 16 60 63
PRÉSENTATION
Au cours du XIXe siècle, la meunerie est passée des moulins traditionnels aux minoteries.
Les premiers voient leurs mécanismes actionnés par l'énergie hydraulique obtenue à partir d'une roue (plus rarement par l'énergie éolienne) et ils produisent une farine rudimentaire, de pauvre qualité.
Les secondes, d'une architecture plus imposante, disposent d'une machinerie plus développée qui n'est souvent plus actionnée par la force des rivières mais par les machines à vapeur, puis par l'électricité. Les cylindres et plansichters remplacent alors les meules et les bluteries. Les farines, le plus souvent élaborées à partir du blé, sont variées et de grande qualité nutritionnelle. Les moulins du Bocage ornais s'inscrivent dans ce processus.
Sur ce territoire, plus de 330 sites ont pu être répertoriés au fil des quatre derniers siècles. Seuls deux sont encore en fonctionnement, l'un pour la mouture des farines pour animaux, le Moulin Rouge au Châtellier, l'autre, pour les farines de blé, la minoterie Deslandes à Saint-Pierre-du-Regard. Quatre anciens moulins ont, de plus, été adaptés pour la fabrication d'hydroélectricité.
Parmi les sites qui ont marqué le paysage du Bocage, le moulin de Landigou est remarquable par ses vestiges conservés et son histoire ancienne révélée par d'anciens textes.
Les moulins à tan ont aussi été actifs dans ce territoire depuis le XIe siècle. Leur technologie était plus simple que les précédents et ils avaient pour fonction d'écraser l'écorce de chêne pour obtenir une poudre, le tan, utilisée dans les fosses des tanneries. Une vingtaine de ceux-ci ont été répertoriés et quelques-uns étudiés. Tous ont disparu au cours du XIXe siècle.
Les données technologiques et les interactions économiques et sociales de ces filières seront présentées lors de la conférence.
Les premiers voient leurs mécanismes actionnés par l'énergie hydraulique obtenue à partir d'une roue (plus rarement par l'énergie éolienne) et ils produisent une farine rudimentaire, de pauvre qualité.
Les secondes, d'une architecture plus imposante, disposent d'une machinerie plus développée qui n'est souvent plus actionnée par la force des rivières mais par les machines à vapeur, puis par l'électricité. Les cylindres et plansichters remplacent alors les meules et les bluteries. Les farines, le plus souvent élaborées à partir du blé, sont variées et de grande qualité nutritionnelle. Les moulins du Bocage ornais s'inscrivent dans ce processus.
Sur ce territoire, plus de 330 sites ont pu être répertoriés au fil des quatre derniers siècles. Seuls deux sont encore en fonctionnement, l'un pour la mouture des farines pour animaux, le Moulin Rouge au Châtellier, l'autre, pour les farines de blé, la minoterie Deslandes à Saint-Pierre-du-Regard. Quatre anciens moulins ont, de plus, été adaptés pour la fabrication d'hydroélectricité.
Parmi les sites qui ont marqué le paysage du Bocage, le moulin de Landigou est remarquable par ses vestiges conservés et son histoire ancienne révélée par d'anciens textes.
Les moulins à tan ont aussi été actifs dans ce territoire depuis le XIe siècle. Leur technologie était plus simple que les précédents et ils avaient pour fonction d'écraser l'écorce de chêne pour obtenir une poudre, le tan, utilisée dans les fosses des tanneries. Une vingtaine de ceux-ci ont été répertoriés et quelques-uns étudiés. Tous ont disparu au cours du XIXe siècle.
Les données technologiques et les interactions économiques et sociales de ces filières seront présentées lors de la conférence.
INFORMATIONS PRATIQUES
THÈMES
Agriculture
Historique
Patrimoine
LES OUVERTURES
Ouvert le 18/10/2025
À partir de 15h00
À partir de 15h00
LES TARIFS
Gratuit pour tous