Dispositifs sonores d’alerte ©CD61

Des dispositifs sonores d’alerte sur les routes départementales

Pour renforcer la sécurité routière, le Conseil départemental poursuit l’implantation de dispositifs sonores d’alerte, sur le bord des axes à 2x2 voies.

Actualité - 14/10/2025

« Le renforcement de la sécurité routière est une priorité pour le Conseil départemental », martèle le président, Christophe de Balorre. Parallèlement au lancement d’une vaste campagne de sensibilisation, les travaux se succèdent « pour rendre les routes toujours plus sures ».

Ainsi, une nouvelle opération d’envergure est programmée avant fin octobre : la mise en place de dispositifs sonores d’alerte sur des sections de route départementale à 2x2 voies. Sont concernés, deux tronçons de la RD 924 : Flers – Landigou et Écouché – Argentan. Du 20 au 24 octobre, les travaux seront réalisés en chantier mobile sur voie lente, combinant rabotage, aspiration et balayage.

Dispositifs sonores d’alerte ©CD61
Dispositifs sonores d’alerte ©CD61

“Prévenir les sorties de route”

Les dispositifs sonores d’alerte sont conçus pour faire réagir les conducteurs lorsque leur véhicule se déporte de sa voie de circulation, notamment en situation de somnolence ou d’inattention. Ils émettent un signal sonore et vibratoire perceptible dans l’habitacle du véhicule, pour susciter une réaction immédiate du conducteur. Ces équipements visent à réduire significativement les accidents liés aux “sorties de route”, qui peuvent entraîner des collisions latérales, des retournements ou des chocs contre des obstacles.

Contrairement aux dispositifs classiques (barrettes peintes ou d’enduit épais), le Conseil départemental a choisi une technique encore peu répandue en France : l’engravure par micro-rabotage de la couche de roulement. Cette méthode présente plusieurs avantages, dont celui de ne pas s’arracher pas sous le trafic ou les rabots des engins de déneigement. Les travaux sont réalisables sans interrompre la circulation, et par tous les temps, contrairement à la peinture et au collage. Leur coût est le moins élevé, notamment au vu du cycle de vie du revêtement.

“Une efficacité reconnue”

« Le procédé n’est utilisé que par quelques sociétés d’autoroute et il reste encore rare sur les réseaux départementaux, malgré son efficacité reconnue », note la direction des routes du Département, qui prépare les deux interventions à venir sur la RD 924 : « Ces nouvelles opérations font suite à une première, menée en 2024 sur la RD 438 entre Alençon et Sées, où 10 km de chaussée ont été équipés par engravure. Cette expérimentation a permis de valider l’intérêt de cette technique en conditions réelles, tant en termes de performance que de résistance dans le temps. »

Précision du président de Balorre : « Le lancement de ces travaux traduit concrètement l’engagement du Conseil départemental en faveur de routes plus sures, en s’appuyant sur des techniques à la fois innovantes et éprouvées. Ces aménagements s’inscrivent dans une démarche proactive de prévention des risques routiers, en complément des autres actions menées sur notre réseau départemental de près de 6 000 km. »