Alors que la mairie de Ceton sollicite – par voie de presse – une nouvelle étude sur le tronçon de la RD 136 effondré, le président du Conseil départemental « s’étonne de cette position qui fait voler en éclats l’accord pris, le 5 novembre dernier, de travailler conjointement mairie-intercommunalité-Département pour trouver ensemble la meilleure solution, avec le seul objectif d’assurer la sécurité des usagers ! »
Alors que la mairie de Ceton sollicite – par voie de presse – une nouvelle étude sur le tronçon de la RD 136 effondré, le président du Conseil départemental « s’étonne de cette position qui fait voler en éclats l’accord pris, le 5 novembre dernier, de travailler conjointement mairie-intercommunalité-Département pour trouver ensemble la meilleure solution, avec le seul objectif d’assurer la sécurité des usagers ! »
Actualité - 18/12/2025
À l’issue de la réunion publique qui rassemblait plus de 150 personnes, le 5 novembre dernier, l’idée de renoncer à une énième remise en état de la RD 136 avait fait son chemin… Cap sur une « solution alternative », clairement envisagée par les élus, qui étaient en première ligne : maire, présidente de la Communauté de communes, président du Conseil départemental.
Plus de 300 000 € de travaux !
« Nous avions convenu de poursuivre un travail en commun et voilà que la mairie, de son côté, nous demande par voie de presse une étude géotechnique », relève Christophe de Balorre. Non sans insister sur un point essentiel : « Cela fait plus d’un siècle que cette voie s’effondre, emportée par des glissements de terrain récurrents. Aucun chantier ne garantit la stabilisation du phénomène, qui peut à tout moment mettre en danger la sécurité des usagers, alors qu’il est de notre devoir de l’assurer, c’est la priorité ! »
Depuis 2020, le Conseil départemental a consacré plus de 300 000 € à des réparations, d’abord superficielles, puis plus lourdes avec notamment des travaux en excavation de 4 mètres, l’apport de remblai drainant et la pose de géotextile. « Tout cela n’a absolument rien donné. Pire, la route s’est à nouveau affaissée de plus d’un 1,5 m. À l’évidence, elle n’est pas réparable ! », explique Christophe de Balorre.
Une étude à 110 000 €
En réponse à la mairie, lui réclamant une nouvelle étude « qui ne garantit en rien de déboucher sur une situation pérenne, et dont le coût est chiffré à plus de 110 000 € ! », le président du Département ajoute : « Au cas où Ceton persisterait sur cette voie, je viens de proposer que la commune participe financièrement à hauteur de 80 % du coût de l’étude, qui relève d’ailleurs essentiellement de sa compétence, puisque le secteur est situé en “zone rouge” du Plan de prévention des risques naturels (PPRN). Ce classement implique directement la commune dans la mise en place d’un observatoire visant à suivre l’évolution du glissement du site concerné et à trouver une route de substitution. »
Persuadé que « seul un dialogue constructif entre la commune, l’intercommunalité et le Département peut permettre d’avancer, face une situation qui complique grandement le quotidien de nombreux habitants du secteur », le président de Balorre réitère un « préalable incontournable » à ses yeux : « Il faut que la solution que nous retiendrons, ensemble, puisse d’abord garantir la sécurité des usagers ! »
