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Recensement de la population : « Les chiffres ne sont pas bons, mais… »

« La publication des chiffres du recensement de la population nourrit, chaque fin d’année, une cohorte d’analyses et de commentaires. Affirmer que “les chiffres de l’Orne ne sont pas bons” relève d’une simple lecture qui est incontestable », explique Christophe de Balorre, président du Conseil départemental.

Actualité - 19/12/2025

 « Mais… il faut toutefois relativiser, s’agissant de données statistiques, et non des fruits d’un comptage, qui reflètent une baisse marginale, autrement moins violente que celle des années 1960/1980, marquées par l’exode rurale. Cette légère décrue est uniforme sur le département. Elle touche à la fois les principales agglomérations (Alençon, Flers, Argentan, …) et les bourgs ruraux, confirmant que l’Orne ne souffre pas de l’opposition ville-campagne, trop souvent préjudiciable. Preuve en est donnée lorsque l’on voit plus de 15 000 visiteurs au Marché de Noël du Haras du Pin et d’avantage encore aux festivités de Noël de Bellême ! » 


Selon le président du Départemental, « un phénomène nouveau mérite d’être pris en compte ». Et il pointe du doigt « la situation d’Ornaises et d’Ornais en double résidence, que des questions purement fiscales incitent, à la suite de la récente suppression de la Taxe d’habitation sur la demeure principale, à s’établir en région parisienne où sur la côte, et à se déclarer en résidence secondaire dans l’Orne, où la fiscalité est plus favorable ! Il y a là matière à interrogation sur les fondements mêmes des règles du recensement, entre “habitant” et “résident”, d’autant plus que les calculs influent directement sur les montants des dotations octroyées par l’État aux collectivités locales. »


Conclusion de Christophe de Balorre : « Face aux chiffres, même les plus anecdotiques, une réalité s’impose à nous : poursuivre le travail collectif, déjà bien engagé, pour renforcer l’attractivité de notre territoire. Certes, nous n’avons pas la mer, mais l’Orne possède tant de richesses naturelles, qu’il nous faut continuer à les valoriser ensemble. »