Commission permanente Octobre 2025 ©CD61

Santé et prévention, sécurité routière, soutien aux projets de développement

La Commission permanente du Conseil départemental s’est réunie, ce vendredi 31 octobre. Sous la conduite du Président, Christophe de Balorre, les élus ont examiné les nombreux rapports des commissions thématiques.

Actualité - 31/10/2025

Bus de Simone : « Aller vers les familles »

Le Conseil départemental lance le “Bus de Simone” (acronyme de Service itinérant pour la maternité ornaise, la natalité et l’enfance), à la rencontre des jeunes et futurs parents, enfants et ados. Une “démarche santé” innovante, pilotée par la Protection maternelle et infantile (PMI).

Bus de Simone ©CD61
Bus de Simone ©CD61

Alors que le suivi médical de l’enfant est au cœur de ses missions, le Conseil départemental multiplie les initiatives pour toujours mieux soutenir les parents et prévenir les risques de troubles du développement de leur progéniture. Parallèlement, il accompagne les adolescents et jeunes adultes dans leurs besoins de contraception et de prévention des risques.

Suivi des grossesses et des nourrissons

Dans ce contexte, le “Bus de Simone” va cheminer, de commune en commune, pour y assurer des consultations gratuites. Ce véhicule est équipé pour assurer le suivi des grossesses et des nourrissons. L’accueil y est assuré par des puéricultrices, dans un espace spécialement aménagé.

La démarche est élargie aux conseils, sur la nutrition, le sommeil, le développement de l’enfant, l’usage des écrans, l’acquisition de la marche et de la propreté, notamment. Les sages-femmes sont également partie prenante, pour les entretiens prénataux et postnataux, mais aussi la présentation des moyens de contraception disponibles et adaptés.

« La démarche active, que le Conseil départemental engage, repose sur le principe “d’aller vers”, c’est-à-dire rendre accessibles les consultations de PMI aux familles qui en sont réellement éloignées, notamment du fait d’une absence totale de mobilité », explique le président, Christophe de Balorre.

Le bus prendra la route courant novembre. Il stationnera dans les centres-bourgs, mais aussi près des collèges, lycées, centres d’apprentissage, afin d’être plus accessible aux ados. « Aider les enfants à bien grandir et à s’épanouir, c’est renforcer la qualité de vie dans l’Orne. Dans un contexte de pénurie de médecins de ville, contre laquelle le Conseil départemental continue à agir concrètement, le “Bus de Simone” doit contribuer à avancer », assure le président de Balorre, qui réaffirme son « profond attachement au principe essentiel de garantir à chaque famille, où qu’elle habite, un même accès aux soins et aux actions de prévention, en proximité ».

Le “Pont Eiffel” de Semallé refait à neuf

Le Conseil départemental a validé la réhabilitation du Pont Eiffel, à Semallé. Une opération à 920 000 €, co-financée par l’État à hauteur de 60%. Premiers coups de pelle en janvier.

Entre le premier diagnostic sur site et la décision de lancer les travaux, études techniques et prospective financières ont permis de caler l’opération, dont les enjeux sont majeurs. Il s’agit, à la fois, de sécuriser la route départementale 503, de préserver l’aspect architectural d’un ouvrage appartenant au patrimoine historique et industriel ornais, et d’augmenter sa capacité portante.

Le “Pont Eiffel” de Semallé ©CD61
Le “Pont Eiffel” de Semallé ©CD61

Une structure atypique

Œuvre atypique d’un brillant élève du célèbre Gustave, le Pont Eiffel a été mis en service en mai 1873. Il reste le témoin symbolique d’une révolution industrielle qui a marqué le pays, jusque dans les campagnes. Sa structure n’en finit pas de surprendre, les usagers de la route qui débouche sur la Nationale 12, désormais, mais aussi les promeneurs.

Un siècle et demi plus tard, le pont n’enjambe plus la voie ferrée mais la voie… verte, qui relie Paris au Mont-St-Michel, La Véloscénie, si chère au Conseil départemental. Et la route est devenue départementale. D’où la mobilisation du Département pour réhabiliter entièrement le Pont Eiffel, aux caractéristiques hors normes. Réalisé en fer puddlé riveté, son tablier est constitué de voutains en briques, fixés à des entretoises métalliques qui sont reliées à des poutres latérales, lesquelles reposent sur des piliers maçonnés.

Six mois de travaux

La réhabilitation que va engager le Conseil départemental comprend la dépose complète de l’ouvrage existant, le sablage et le remise en peinture des poutres métalliques, la pose de cadres et murs préfabriqués, l’installation de garde-corps et d’équipements connexes et les aménagements de voirie, avec création de deux trottoirs réglementaires et sécurisation du cheminement des usagers de la voie verte.

Le président du Conseil départemental, Christophe de Balorre se réjouit de la finalisation de ce dossier : « Tout a été mis en œuvre pour sauvegarder et mettre en valeur de ce patrimoine ornais d’exception, qu’il n’était pas question d’abandonner. Témoin d’une époque, il demeure le lien entre le passé, symbolique à plus d’un titre, et le présent, qui se conjugue désormais avec les randonneurs et touristes, nombreux à emprunter la voie verte qui est surplombée par le Pont Eiffel. »

La préparation du chantier va s’étaler sur deux mois. Avant le lancement des travaux mi-janvier 2026, pour une durée d’au moins six mois.

Développement économique : 100 000 €

Le Département accompagne le développement économique territorial, par le biais de son programme d’aide à l’immobilier d’entreprise et le fonds d’aménagement des zones d’activités. Des projets sont également co-financés au titre du Fonds départemental des solidarités et des innovations territoriales.

  • 100 000 € à la Communauté de communes du Val d’Orne, pour l’aménagement d’une nouvelle zone d’activités “ZA des Courtils” à Putanges-le-Lac. Deux entreprises commerciales ont déjà manifesté le souhait de s’y installer dès l’achèvement des travaux d’aménagement prévu pour fin 2026.

Contrat de territoire des Sources de l’Orne : 170 000 € pour co-financer les projets

Le Conseil départemental, au titre du Contrat de territoire 2023-2027 de la Communauté de communes de Sources de l’Orne, co-finance différents projets.

  • 4 750 € pour la réhabilitation d’un logement communal à Tanville ;

  • 133 200 € pour l’aménagement du centre-bourg de Mortrée (2e tranche) ;

  • 10 000 € pour la création d’une aire de street wortkout à Sées ;

  • 15 348 € pour la création d’un city stade à La Chapelle-près-Sées ;

  • 5 950 € pour le dispositif d’appui aux commerces de proximité.

Sauvegarde d’objets d’art : 6 700

Le Conseil départemental accompagne les collectivités qui s’engagent en faveur de la sauvegarde d’objets d’art.

  • 2 804 € à la commune de Belfonds, pour la restauration urgente de la toile Assomption du Christ ;

  • 2 500 € à la commune d’Écouché-les-Vallées, pour une étude-diagnostic de l’antependium, classé monument historique (décor d’autel de l’église Notre-Dame d’Écouché) ;

  • 1 440 € à la commune de Putanges-le-Lac, pour la sécurisation et le soclage d’un tabernacle (église St-Malo de La Fresnaye-au-Sauvage)

Logement social : 310 000 € de garanties d’emprunts

Le Conseil départemental, au titre de l’aide à l’investissement, est le partenaire privilégié des communes et des intercommunalités qui réhabilitent ou construisent des équipements sportifs.

  • 12 500 € à la commune de Briouze, pour la création d’un terrain de football à 5, au complexe sportif Jean Gautier. L’équipement, en gazon synthétique, avec clôture et éclairage Led, est voué à la pratique encadrée mais aussi à des activités de loisirs en autonomie ;

  • 11 541 € à la commune de Saint-Évroult-Notre-Dame-du-Bois, pour la création d’un terrain multisport, à proximité de l’étang des Saints Pères. L’objectif est d’accroitre l’attractivité de la base de loisirs ;

  • 18 000 € à la Communauté de communes du Val d’Orne, pour la création d’un city stade dans le bourg de Putanges-Pont-et-Crépin (Putanges-le-Lac). Les installations, dotées d’un revêtement en gazon synthétique, permettront la pratique du foot à 5, du basket, du volleyball et du badminton ;

  • 8 000 € à la commune des Aspres, pour la création d’une piste de pumptrack, au Clos Saint-Martin, près du bourg. En accès libre, elle permettra la pratique du roller, du skate-board, de la trottinette, de la draisienne mais aussi du vélo.

Mouvements sportifs : plus de 70 000 €

Le Conseil départemental, au titre de l’accompagnement du mouvement sportif, accorde des aides aux clubs, aux organisateurs de manifestations et aux sportifs de haut niveau.

  • 35 000 € à l’US Alençon football, dont l’équipe fanion se maintient en Nationale 3 ;

  • 17 500 € au Football-club de Flers, dont l’équipe fanion - jusqu’alors en division Nationale - a été rétrogradée au niveau régional ;

  • 2 700 € à l’EACO athlétisme (Entente athlétique club ornais), qui regroupe les clubs de Flers-Condé-Athlétisme, l’A3 Alençon et la Bayard Argentan athlétisme (équipe en Nationale 3) ;

  • 6 750 € au Club alençonnais badminton (1 équipe en Nationale 2 et 1 équipe reléguée en pré-nationale) ;

  • 4 500 € à la Bayard Argentan badminton (équipe montée en Nationale 2) ;

  • 1 080 € à Flers bowling impact (2 équipes en Nationale 3) ;

  • 720 € à l’Échiquier du Bocage Flers-Briouze (équipe en Nationale 3) ;

  • 540 € à la Pétanque alençonnaise (équipe montée en Nationale 2) ;

  • 1 350 € au Tennis de table flérien (équipe en Nationale 3) ;

  • 1 500 € au Club nautique flérien (équipe de water-polo descendue en division régionale).

D’autres coups de pouce du Conseil départemental…

  • 105 000 € à l’association Euréka, gestionnaire de “La Luciole” (Alençon), seule scène de musiques actuelles labellisée dans l’Orne ;

  • 40 000 € à la Communauté de communes du Pays Fertois et du Bocage Carrougien, au titre de la réhabilitation des locaux du bar-restaurant L’Orée du Bois, à Joué-du-Bois ;

  • 20 000 € à Terres d’Argentan Interco, pour la création d’un espace de production maraîchère bio en régie directe ;

  • 11 660 € à la commune de Montilly-sur-Noireau, pour des travaux de réhabilitation énergétique sur le bâtiment de l’école ;

  • 15 539 € à la commune de Saint-Cornier-des-Landes, pour la création d’une Maison d’assistantes maternelles (MAM “Bulle d’éveil”) d’une capacité d’accueil de 8 enfants, pris en charge par 2 assistantes maternelles.